Les aspects cognitifs de l'autisme

Geneviève Macé

Avant d'aborder le sujet, je souhaite faire une remarque préliminaire :
la notion de trouble cognitif et le mot cognition font référence à la théorie cognitive, théorie qui postule que la pensée est liée au fonctionnement du cerveau, et peut être envisagée comme un traitement d'information.
Cette façon de voir les choses est pour nous un modèle, c'est-à-dire un outil pour le raisonnement et l'action, ce n'est en aucune façon une explication globale de l'esprit humain.

Tout en utilisant ce modèle nous prenons également en compte, non seulement les sentiments et les sensations, mais aussi l'intentionnalité (ou le désir selon le vocabulaire qu'on emploie).
En effet, s'il est vrai qu'on ne s'ouvre à la connaissance que de façon intentionnelle, il est également vrai qu'on ne peut désirer que ce que l'esprit peut appréhender (de façon évidente un enfant de 6 mois ne peut pas être motivé par la lecture).

Chez la personne autiste, le champ d'expérience spontané est dramatiquement réduit par le dysfonctionnement cérébral.
C'est en élargissant le champ de son expérience qu'on étendra aussi le champ de son désir et qu'on l'aidera donc à s'épanouir en tant que sujet.

Aujourd'hui (je dis aujourd'hui car je pense que demain nous aurons de meilleurs outils), l'expérience montre que ce modèle cognitiviste aussi schématique qu'il soit, est celui qui nous permet de découvrir les solutions les plus efficaces pour permettre à la personne autiste de s'épanouir.


Ceci étant posé :

Mots-clés: Autisme, FAQ, Cognition

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