La force des établissements spécialisés est leur vrai structure pluridisciplinaire. Le problème au niveau des UPI est que les professeurs sont là pour enseigner et non pas les professionnels autour d’eux qui pourraient leur permettre de mieux appréhender le jeune dans sa globalité.
 
L’équipe de suivi de scolarisation est un levier  très important dans l’UPI, qui ne fonctionne pas toujours très bien mais qui est vital.

Elle regroupe les professeurs, le SESSAD si l’enfant est suivi par un Sessad, les libéraux (souvent plus difficile à coordonner) ou des CMP plus difficiles à faire déplacer, l’enseignant référent et bien sûr les parents. Pour que ce travail là soit constructif, il faut la présence de tous les intervenants et du temps.

 

L’absence des professionnels de l’élève bloque parfois les enseignants pour aider à évaluer les progrès du jeune pour les conseiller dans les adaptations et avoir une vision globale du jeune au delà de ses compétences purement scolaires.

 Laure Biso chef de service du Sessad handicap moteur de l’Association Notre Dame à Neuilly : pour les UPI, il faut peut être aussi donner aux professeurs des heures leur permettant de faire ce travail assez approfondi parce que pour l’instant, nous n’en n’avons pas « évidemment ».
Il y a quelques heures supplémentaires, c’est trop peu.

Une des forces effectivement des établissements spécialisés est que toutes ces équipes-là sont sur place et suivent au long cours le jeune dans sa globalité, et la faiblesse actuellement des UPI est le manque d’accompagnement des professeurs sur le versant hors champ scolaire et des  équipes de suivi qui  ne fonctionnent pas toujours  correctement.

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