Retour sur la conférence-débat du 8 juin 2022
1-Bilan de l’ASH 2021 dans les hauts de seine extraite de la présentation faite le 8 juin 2022
- Intervenante : Madame COTONAT, IEN-ASH
Objectifs de l’école inclusive : - Mieux accueillir les parents et les élèves ;
- Simplifier les démarches administratives ;
- Former et accompagner les enseignants ;
- Professionnaliser les accompagnants d’élèves en situation de handicap ;
- S’adapter aux besoins éducatifs particuliers des élèves.
Structurer la coopération entre les professionnels de l’Education nationale et du secteur médico-social dans les établissements scolaires. - En décembre 2021, 4401 élèves sont accompagnés dans le département des Hauts de Seine (hors AESH-co) ce qui représente 68% des élèves en situation de handicap.
- Un réseau de dispositifs inclusifs resserré visant à répondre aux besoins des élèves du département
Création de dispositif en septembre 2021 : - Une ULIS collège : Collège Moulin-Joly, Colombes
- Une ULIS collège : Collège André Maurois, Neuilly
- Une ULIS lycée en réseau : lycée Léonard de Vinci, Bagneux et lycée Jean Jaurès à Chatenay
Créations de dispositifs ULIS à la rentrée 2022 - Une ULIS collège : bassin de Boulogne – Issy les Moulineaux
- Une ULIS collège : bassin de Vanves
- Une ULIS école : bassin de Boulogne – en attente des ajustements
- Une ULIS lycée en réseau : lycée Anatole France, Colombes et lycée La Tournelle à La Garenne-Colombes, lycée Balavoine à Bois-Colombes.
- Intervention de Mme COTONAT
- Un territoire 100% PIAL
48 PIAL : 38 PIAL publics et 10 PIAL mixtes (public et privé)
L’organisation territoriale en inter degrés regroupe un collège et ses écoles de secteur. Les lycées sont répartis sur les différents secteurs
Pour renforcer encore la collaboration entre les établissements scolaires et les professionnels du médico-social, des équipes mobiles sont mises en place de manière expérimentale dans deux rectorats (Paris et Versailles). Une équipe mobile sera prochainement expérimentée sur le rectorat de Créteil. |
2 - L’Habitat Inclusif et l’aide à la vie partagée
- Intervenant Jean-Paul RAYMOND - Chargée d’une mission d’assistance à la CNSA en qualité de chef de projet déploiement démarche Aide à la Vie Partagée.
- Une démarche pour répondre aux mutations de la société de la longévité et de l’inclusion
- Sortir du dilemme vécu par les personnes, entre une vie au domicile d’origine, isolée et non accompagnée, et la vie collective en établissement ni souhaitée, ni toujours nécessaire :
- C’est répondre aux souhaits de pouvoir rester chez soi, accompagnés et en ayant la possibilité de partager, accompagnés et en ayant la possibilité de partager des temps de vie avec d’autres cohabitants.
- Répondre aux attentes des personnes de construire un parcours résidentiel les associant
- Faire évoluer les formes d’habiter : les différentes formes d’habitat inclusif regroupent les formules qui permettent à des personnes handicapées ou âgées de «tout en étant accompagnés et bénéficiant du soutien relationnel d’autres personnes ayant fait le même choix »
- Développer la mixité des publics et la solidarité entre les générations dans le cadre des politiques d’habitat.
- Intervenants : Madame GALLAND - Directrice du pilotage des établissements et services-Directrice de la MDPH et Pierre Mayaux, Chargé de la mise en oeuvre de l’Aide à la Vie Partagé au CD92
Le Département s’est engagé à créer l’AVP
L’aide à la vie partagée (AVP) est une aide individuelle instituée pour solvabiliser les personnes faisant le choix d’habiter dans un habitat inclusif. L’aide est destinée
à financer l’animation, la coordination du projet de vie sociale ou encore la régulation du « vivre ensemble », à l’intérieur comme à l’extérieur de l’habitat.
L’AVP ne finance en revanche pas l’accompagnement individuel de la personne pour la réalisation des actes de la vie quotidienne, ni le suivi des parcours individuels ou la coordination des interventions médico-sociales
L’AVP a vocation à se substituer aux « forfaits habitat inclusif » aujourd’hui versés par l’ARS dans les Hauts-de-Seine, dont le niveau moyen est de 7500€ par an et par
place. Son montant peut être modulé selon la nature du projet mais son maximum est de 10 000 €.
Interventions de Jean-Paul RAYMOND et Madame GALLAND