"Le Parcours scolaire et de formation professionnelle des enfants
et jeunes handicapés de la maternelle au Lycée dans le 92 :
Un indispensable partenariat de tous les acteurs
pour un parcours réussi vers l’emploi."
Édito • L’engagement du Conseil Général • L’éducation Nationale, un partenaire à l’écoute des projets des familles
1ère Table Ronde: Le parcours en école primaire • 2ème Table Ronde : passage au Collège • 3ème Table Ronde: Le passage au Lycée
Edito
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Édito • L’engagement du Conseil Général • L’éducation Nationale, un partenaire à l’écoute des projets des familles
1ère Table Ronde: Le parcours en école primaire • 2ème Table Ronde : passage au Collège • 3ème Table Ronde: Le passage au Lycée
L’engagement du Conseil Général
Madame Barody-Weiss, Vice-présidente du Conseil Général a réaffirmé l’implication du Conseil Général à nos côtés et rappelé les actions du Conseil Général : Top métier, le rendez-vous de l’aide à l’orientation par le développement du stand orientation insertion handicap, des ouvertures d’ULIS équipées en collège, des actions éducatives ouvertes à tous. “Le Conseil Général est très attaché à la scolarisation des enfants porteurs de handicap. C’est une richesse mutuelle pour tous les enfants portant un handicap ou non ainsi que pour les enseignants qui développent ces projets.” L’accessibilité des collèges a été évoqué : “chaque année nous rendons des collèges plus accessibles, néanmoins certains collèges nécessitent encore des aménagements”.Daniel Courtes, Conseiller Général en charge du Handicap évoque l’écoute active des besoins des familles : Une délégation qui oblige à se battre chaque jour pour faire avancer les choses. Le département des Hauts de Seine est particulièrement attentif à la scolarisation des enfants porteurs d’handicap au sein des établissements scolaires ordinaires. Par une écoute active des parents en les associant à la définition des projets, par un souci constant de travailler avec les parents pour un parcours scolaire correspondant au mieux aux besoins des enfants par des professionnels. | Daniel Courtes a souligné le souci majeur d’éviter les ruptures de parcours. En effet des élèves bien accueillis en primaire se trouvent parfois sans solution dans le secondaire. Il suggère d’étudier des unités peut-être plus spécialisés, des ULIS qui répondent mieux aux spécificités des jeunes. Marie France De Rose, Présidente de la CDA, Commission des Droits et de l’Autonomie a réaffirmé l’engagement total du Conseil Général et de la MDPH pour trouver les meilleures solutions pour tous les enfants. Elle a surtout fixé la priorité absolue pour trouver des solutions pour ses enfants dits “sans solutions, à domicile”. Mme De Rose a souligné l’investissement du Conseil Général pour améliorer les processus informatiques afin d’accélérer le traitement des demandes. |
Édito • L’engagement du Conseil Général • L’éducation Nationale, un partenaire à l’écoute des projets des familles
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L’éducation Nationale, un partenaire à l’écoute des projets des familles
Monsieur Van Den Herreweghe, Délégué ministériel de l’Éducation Nationale en charge du handicap, a précisé les missions de la Cellule Aide Handicap Ecole qu’il pilote : Un service à l’écoute des parents qui ont des difficultés dans la scolarisation de leur enfant. Le nombre d’élèves scolarisés est en hausse, les mesures prises sont appréciables. |
Philippe Van Den Herreweghe rappelle les 2 principaux sujets des demandes : le problème de l’AVS et de la professionnalisation et le manque de places dans le secteur médico-social. |
Aide Handicap École
(communication facturée au tarif d’un appel local), du lundi au vendredi, de 9 heures à 17 heures. “Aide Handicap École” a été mis en place par le ministère en août 2007 et s’inscrit dans la lignée de la loi du 11 février 2005 qui considère que tout enfant est de droit un élève. Une adresse électronique : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Monsieur Wuillamier, directeur académique du 92 : Accompagner les parcours scolaires, le partenariat avec les associations de parents : une réalité notamment à travers les groupes Handiscol, une dynamique en route. Monsieur Wuillamier se réjouit de l’initiative d’une rencontre à la fois avec les associations de parents, les acteurs du milieu médico-social et tous ceux et qui s’investissent sur le dossier avec le partenariat du Conseil Général et l’ensemble des acteurs du domaine. | Nous sommes optimistes car depuis la loi 2005 nous avons bien avancé. Un maillage de dispositifs qui répond aux besoins : Un signe très positif est celui des candidatures pour partir en formation de plus en plus nombreuses : nous avons pour la 1ère fois mis en place un dispositif de recrutement des enseignants pour les ULIS collège qui nous permet d’avoir à la fois des enseignants du 1er degré et ceux du 2nd degré. Nous avons enregistré une forte demande des enseignants du 2nd degré. |
Des élèves handicapés qui nous obligent à réfléchir pour tous les autres élèves :
Les questions plus spécifiques pour ces enfants en situation de handicap, nous mettent en réalité devant la problématique de notre capacité à maitriser un système complexe pour traiter chaque élève, en fonction de ce qu’il est, dans toute sa diversité. | Cette question d’accueil des enfants en situation de handicap est un peu un sujet d’”avant-garde” qui permet de nous poser les questions et de chercher les solutions au bénéfice de l’ensemble des élèves qui nous sont confiés. |
Le défi du parcours fluide sans rupture :
Comment construire pour nos élèves un parcours fluide, sans trop d’arrêt ni questions récurrentes sur l’arrêt éventuel de l’école, le redoublement ou le maintien en CLIS ? Cette fluidité du parcours des élèves doit être au cœur de notre réflexion. Nous devons continuer à y travailler. Avec plus de souplesse qu’aujourd’hui, chaque élève doit pouvoir bénéficier de la meilleure solution, à chaque moment de son parcours. | La solution adaptée est peut être celle d’accepter qu’à un certain moment, l’élève en situation de handicap suive le parcours prévu pour l’ensemble des élèves et à d’autres moments qu’il suive un parcours différent. Nous réfléchissons par exemple sur la question de l’entrée au lycée et au lycée professionnel avec la découverte des champs professionnels. |
La réversibilité des parcours ; partenariat avec le médico-social.
Nous avons un vrai défi à relever sur la réversibilité des parcours. Ne cloisonnons pas les parcours : l’élève n’est pas exclusivement dans la sphère médico-sociale ou scolaire ; il doit pouvoir passer de l’une à l’autre avec des parcours progressifs dans les deux sens ; des temps et des parcours partagés. Notre prise de conscience, encore récente, est bien celle de construire des parcours qui débouchent sur une insertion professionnelle, | C’est un travail à mener au sein de l’Education Nationale, avec les entreprises également et à prendre en compte dans nos cartes des formations. Il ne s’agit pas de proposer une formation parce qu’elle nous semble adaptée à tel ou tel type de handicap, mais de la penser également en fonction d’un marché du travail qui offrira des perspectives. |
Quels leviers avons-nous pour faciliter cette mise en œuvre ?
La formation des enseignants Les écoles supérieures du professorat à l’éducation actuellement en création doivent plus qu’auparavant assurer aux enseignants cette formation à la différenciation pédagogique pour accompagner les élèves en situation de handicap, autant dans le cadre d’une inclusion individuelle que dans un dispositif collectif. Les enseignants doivent disposer d’une formation qui leur donne la connaissance et les outils pour suivre le parcours de l’élève. Formation continue | aux logiques de différenciation pédagogique. Un 2ème levier, concernant tous les élèves, est dans le renforcement des continuités entre l’école et le collège et entre le collège et le lycée. Pour un parcours des élèves sans rupture, il faut l’appui des professionnels. Aller au collège pour un enfant qui sort du CM2 n’est pas simple. C’est encore plus compliqué pour un élève porteur de handicap, qui a bénéficié d’un accompagnement spécifique en primaire mais qui ne se poursuivra pas forcément le même pour s’adapter à la réalité du collège. |
Découverte des champs professionnels : maitre mot “souplesse”
Il ne faut pas se décider trop vite sur les parcours des élèves dans les ULIS ou les lycées professionnels, Nous devons leur permettre de faire un choix éclairé avec leur famille et trouver le moyen d’aller en stage, de découvrir différents champs professionnels avant de faire leur choix définitif. Nous ne retenons pas le principe : “Il faut que le parcours d’un élève qui normalement dure 4 ans se fasse en 5 ou si le CAP dure 2 ans se fasse en 3”. | Pas de rigidité : il faut viser des adaptations personnalisées. Pour faire leur choix, il y a peut-être des élèves en situation de handicap qui auront besoin de deux mois de découverte, d’autres mettront un an. IL faut construire le rythme de chacun. La question d’accueil au lycée général et technologique : Comment mieux accompagner ces jeunes. |
L’insertion professionnelle :
Nous avons dans le 92 autour des IEN-ASH, des groupes qui réfléchissent, qui s’associent aux parents aux associations et à un certain nombre de professionnels sur ces groupes Handiscol pour un meilleur croisement des regards.
Conclusion :
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Madame Zelmati, IEN-ASH, coordinatrice ASH du 92 : Panorama de la scolarisation des élèves handicapés sur le 92, une scolarisation en progression constante : Scolarisation collective : | Collèges : 45 ULIS pour 399 élèves (soit une moyenne de 8,9 élèves par dispositif dont 1 ULIS TFV (visuel) 4 ULIS TFM (Moteur) Ouverture 2014 à la Garennes-Colombes. Lycées Professionnels : 7 ULIS Pro Ouverture 2014 : Théodore Monod à Antony pour équilibrer l’offre sur le sud et enrichir l’offre de formation. Sans oublier les 3 EREA (Établissement régional d’enseignement adapté) Accompagnement des élèves, les AVS ( auxiliaires de Vie scolaire) : un nombre d’élèves accompagnés en hausse plus de 16 % sur l’année scolaire avec 1630 élèves accompagnés par un AVS dont 1009 pour de l’aide individuelle et 621 pour de l’aide mutualisée en forte pro-gression. Plus de 52 % des élèves scolarisés individuellement sont accompagnés. 45 enseignants partent en stage de spécialisation pour la rentrée 2014. Un panorama qui évolue donc positivement et un maillage qui correspond de mieux en mieux au besoins. http://www.ac-versailles.fr/public/upload/docs/application/pdf/2013-11/2013-11-25_dossier_de_rentree_web.pdf |
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Édito • L’engagement du Conseil Général • L’éducation Nationale, un partenaire à l’écoute des projets des familles
1ère Table Ronde: Le parcours en école primaire • 2ème Table Ronde : passage au Collège • 3ème Table Ronde: Le passage au Lycée
1ère Table Ronde: Le parcours en école primaire
Comment inscrire le Projet Personnalisé de Scolarisation, PPS, dans une dynamique de progression et dans un projet d’école ? Une réponse collective par les CLIS sur le 92, un maillage adéquat, des projets d’inclusion à inscrire dans les pratiques d’école.
Madame Giroulle, Directrice de l’école primaire Gorce Franklin, à Neuilly.
Inscrire les pratiques inclusives dans la logique de la vie de l’école. La CLIS dans le contexte de la vie quotidienne de notre école : Une école primaire à 11 classes : 5 maternelles, 5 élémentaire et 1 CLIS. Une école présentant beaucoup de fratries, par exemple 3 des élèves pour la CLIS. La CLIS est une classe à part entière qui a un représentant « actif » au conseil d’école. Les élèves de la CLIS assument leur autonomie de circulation dès que possible. La CLIS est la dernière classe ouverte dans l’école et le local de la CLIS a été créé de toutes pièces. Nous avons déterminé son emplacement, zone centrale à la croisée des circulations, à l’étage occupé par les élèves du CE1 au CM2. La CLIS est une classe avec ses élèves et sa vie propre fortement investi par les élèves et le maître. Les temps de restauration et de récréation partagés avec des activités spécifiquement dédiées. Tout participe au quotidien à faire en sorte que l’inclusion soit réalité | en multipliant les échanges entre les élèves ordinaires et les élèves de la CLIS et en favorisant les projets permettant un travail en commun. Le projet d’école spécifie la nécessité des inclusions des élèves dans les classes ordinaires. L’organisation des inclusions est un travail d’équipe, les enseignants en fixent les objectifs, le cadre du parcours scolaire de l’élève.
Une décharge à 100 % donc car que je suis maitre formateur. |
Madame Rajaud, enseignante spécialisée, responsable de la CLIS.
Elaboration du Projet individuel en concertation avec les enseignants d’accueil, l’élève et la famille. L‘effectivité des inclusions : dès la rentrée pour les poursuites de scolarisation travaillées en amont en juin. Pour les nouveaux arrivant, un temps d’observation est indispensable, temps pour l’élève de trouver sa place dans la classe, sa confiance en soi et en moi, que pour son enseignante de CLIS . | Des inclusions qui peuvent être collectives à plusieurs par exemple en EPS, très valorisantes et individuelles avec ou sans évaluation. Parfois des réajustements du projet grâce à un travail étroit de collaboration et de dialogue avec l’enseignant de niveau. Des temps partagés aussi avec l’Ime et l’hôpital de jour très bénéfiques pour l‘élève. |
Madame Lanchon, enseignante référente à Meudon
LES INCLUSIONS des élèves de CLIS : Un partage, des rencontres au service d’un projet . Les élèves de la CLIS sont partie prenante des activités organisées pour tous les élèves dans le cadre du projet d’école. Le projet d’école doit poser le cadre des inclusions Les Inclusions : un travail à réfléchir en équipe L’enseignant de la CLIS, organise l’emploi du temps et informe le reste de l’école. Il est un interlocuteur privilégié de l’adaptation. | Les autres membres de l’Education Nationale : le directeur, le médecin de l’Education Nationale, le psychologue scolaire, les enseignants spécialisés des RASED apportent leur expertise et leur aide. Les enseignants itinérants y contribuent également. L’enseignant référent, le lien entre enseignant de la clis et celui de la classe d’inclusion lors des équipes de suivi. L’institution, les ressources : L’inspecteur de l’Education Nationale, l’IEN ASH, le Conseiller pédagogique Le Partenariat extérieur avec les professionnels des services médico-sociaux ou les intervenants Mairie. Le projet d’inclusion doit être un document administratif partagé. La réticence des enseignants par crainte de ne pas savoir faire, Le casse-tête que représentent les emplois du temps la réticence de certains élèves à revivre l’expérience du grand groupe peuvent être des obstacles mais des leviers existent, sensibilisation au handicap formation… |
QUESTIONS - ECHANGES
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2ème Table Ronde : passage au Collège
La culture handicap, au second degré
- Comment mettre en pratique auprès des enseignants un PPS (ou PAI DYS) au sein du collège, qui s’impose à tous notamment pour les handicaps invisibles.
- Les difficultés de faire vivre les inclusions pour les jeunes d’ULIS
Présentation d’un dispositif Ulis Collège
Carole UNGAR Coordonnatrice de l’ULIS collège Danton à Levallois-Perret
Les jeunes d’Ulis sont inscrits dans leur classe d’âge et ont accès à des cours dans des classes ordinaires. Les jeunes qui arrivent au collège ont très souvent un niveau cycle 2 ou début de cycle 3, or au collège le niveau minimum est celui d’une fin de cycle 3. De fait, certains cours ne sont pas accessibles car trop difficiles. La difficulté est de mettre en place l’emploi du temps le plus cohérent pour le jeune en tenant compte des temps de prises en charge thérapeutiques, des horaires des inclusions, du choix de la discipline et du professeur, de la fatigabilité du jeune, de ses compétences et besoins, le tout dans le minimum de classes... Il faut également tenir compte de l’effec-tif de la classe. Les enjeux de l’Ulis sont de poursuivre les apprentissages et de soutenir les jeunes dans leurs inclusions. Les élèves sont le plus souvent possible accompagnés par l’AVS-CO pour prendre les cours et remplir un livret d’inclusion, mis en place cette année. Dans ce livret, l’AVS note les mots clés de la leçon de sorte qu’à tout moment l’élève puisse revenir sur ses apprentissages. Ce livret fait office de cahier de vie et résume ce qui a été vu en classe. Pour la plupart des inclusions, les apprentissages sont repris en remédiation mais des liens peuvent être faits en parallèle en Ulis en amont afin d’avoir déjà quelques connais-sances et pré requis avant ces inclusions. Des temps forts permettent une meilleure socialisation des élèves. | L’ULIS un lieu d’échange Afin de favoriser l’inclusion scolaire et sociale des élèves d’Ulis, nous accueillons des élè-ves d’autres classes quand les élèves ont des heures de permanence ou sur les temps méri-diens quand nos élèves préfèrent rester en classe. Cela favorise les échanges, donne une meilleure représentation de nos élèves et du travail fait en Ulis ; les élèves travaillent ensemble et deviennent aisément les tuteurs des jeunes d’Ulis qu’ils aident ensuite dans les classes d’inclusions après ou avec qui ils jouent dans la cour. Sensibiliser au handicap Pour les professeurs, une fiche de présentation des élèves a été mise en place pour spécifier les adaptations possibles, les compétences de chaque jeune et le travail effectué dans chaque discipline. Cette fiche servira de référence également aux professeurs pour les inclusions futures. Les axes majeurs qui permettent une bonne inclusion des élèves d’Ulis :
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Philippe Jégu Principal de Collège Marguerite Duras à Colombes
Le collège Duras a ouvert son dispositif ULIS il y a deux ans. Mes priorités lors de cette ouverture ont été : Les atouts du collège : Les difficultés rencontrées : | Son dynamisme, son ouverture d’esprit permettent cependant à la classe de fonctionner correctement depuis deux ans.Il est très difficile de bâtir des emplois du temps cohérents tenant compte des emplois du temps des classes d’inclusion et aussi des emplois du temps spécifiques de chaque élève (suivi etc…). Quelques remarques : Enfin pour conclure je pense qu’il n’y a pas de solutions types mais qu’il faut avant tout des volontés communes et beaucoup d’écoute et de dialogue. |
Monsieur Alain Bouhours, IEN-ASH Nord
Le Groupe Handiscol Nord travaille sur la diffusion de la culture Handicap dans le Second degré. Les axes majeurs soulignés sont le besoin de formation des chefs d’établissements et des enseignants du second degré, car les enseignants sont démunis sur la question de la différence. Un levier possible est notamment l’intervention des professeurs ressources handicap spécialisés, de façon plus fréquentes dans les établissements. Des interventions de formation sur les troubles dits invisibles, notamment les troubles DYS. |
QUESTIONS - ÉCHANGES
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Édito • L’engagement du Conseil Général • L’éducation Nationale, un partenaire à l’écoute des projets des familles
1ère Table Ronde: Le parcours en école primaire • 2ème Table Ronde : passage au Collège • 3ème Table Ronde: Le passage au Lycée
3ème Table Ronde: Le passage au Lycée
Madame Marie-Christine EYBERT, IEN-ASH Centre
| Présentation de deux expérimentations sur le secteur centre dont je suis l’inspectrice IEN ASH. La première est une vraie expérience dont nous sommes assez fiers puisque nous avons réussi à mettre en place un partenariat :
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Insertion et mise en stage de jeunes handicapés en entreprise :
Monsieur Yves TANNOU, Directeur Sessad pro Trajectoires Formation
Le SESSAD PRO “Trajectoires Formation” accompagne et soutient les jeunes en situation de handicap dans leur scolarisation en milieu ordinaire (collèges, lycées, CFA, ...). Ce partenariat extrêmement pertinent est important pour plusieurs raisons :
| directeur de SESSAD c’était un exemple concret et une opportunité déterminante) Cap Gemini est un partenaire à l’écoute, avec une volonté de bien faire, à s’adapter quand et qui a eu la volonté d’apprendre et d’accueillir. |
Madame Odile GALVAING, enseignante spécialisée Sessad Pro
L’expérimentation de stage dans l’entreprise CAP GEMINI dans le cadre de la validation du CAP et l’élaboration d’un outil de mise en stage et d’évaluation La collaboration entre CAP GEMINI, l’Education Nationale et le SESSAD pro Trajectoires Formation a permis de travailler une procédure de mise en stage dans le cadre de la validation du CAP. Sur 8 jeunes concernés au départ, 2 jeunes ont été retenus et ont bénéficié d’un accompagnement individuel par l’entreprise. Une grille d’évaluation du stage a été élaborée et témoigne de la collaboration entre le médico-social, l’Éducation Nationale et l’entreprise. | Cette grille, synthétique et lisible, couvre 4 domaines (autonomie, adaptation, communication et capacités cognitives). Elle s’appuie sur le GEVASCO et les référentiels des métiers. Questions soulevées : |
Madame Alix PAULMIER, Mission Handicap Cap Gemini
Les outils d’aide à la connaissance et l’évaluation des compétences du jeune. La préparation de l’entreprise à l’accueil du jeune stagiaire. “C’est une longue histoire qui a commencé il y a 3 ans … Souplesse et réactivité Il est difficile pour nous d’imposer à des équipes d’acteurs une présence permanente. Elles ne peuvent avoir la disponibilité souhaitée. Il a fallu à tous, faire preuve de beaucoup de souplesse (SESSAD, médico-social, éducation nationale, entreprise). Nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres car nous sommes des mondes qui ne communiquent pas, avec des logiques très différentes. | Pour les stages sur la durée des vacances, il est plus difficile d’obtenir les accords des lycées professionnels. Il y a un enjeu qui va au-delà : soit il n’y a qu’une solution soit on envisage qu’il puisse y avoir des solutions d’intégration et ça se fera progressivement avec une meilleure compréhension des uns et des autres.
Cap Gemini a beaucoup travaillé en partenariat avec la fédération française des Dys sur l’intégration des DYS en entreprise, on a publié un livret sur les dys en entreprise, j’ai tra-vaillé en 2011 avec eux, Ils vont rééditer un guide sur “de l’école de l’emploi” sur la partie DYS, et j’espère qu’on atteint maintenant un certain niveau de maturité sur la question du handicap pour aborder de façon pragmatique l’accueil de tous les handicaps et même si c’est tout à fait piloter ce sera forcément à priori pour des stages. |
Emilie Sonnier Coordonnatrice Ulis Pro en réseau aux Lycées Voilin et Blériot ,
Comment faire découvrir au stagiaire le lycée professionnel, les différentes filières, de l’ULIS Pro et des Compensations possibles offertes par l’ULIS Pro Objectifs pour la coordinatrice : Observation du stagiaire au sein du lycée professionnel, et de ses capacités pour un travail manuel (atelier), un travail en atelier en toute sécurité, son aptitude à la communication (tertiaire), à suivre en enseignement général. Chaque stage a été encadré par deux rencontres avec les parents, donnant lieu à une visite des établissements et à un retour oral du bilan du stage. La rédaction du bilan de stage est transmise ultérieurement aux parents, aux ER et aux coordonnateurs de collège. En atelier, les stagiaires étaient accompagnés soit par l’AVSCO, soit par la coordonnatrice de l’ULIS pro. | Rappel des filières des deux lycées :
Remarque : |
QUESTIONS - ECHANGES Photos Salles
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