Il nous faut tout d’abord consolider une École pleinement inclusive, où chacun, notamment les élèves en situation de handicap, a sa place. La situation s’est considérablement améliorée en quelques années, traduisant à la fois un changement de culture - avec comme principe la scolarisation des enfants en situation
de handicap -, d’organisation - notamment avec la mise en place des pôles inclusifs d’accompagnement localisés qui couvrent désormais 100 % du territoire -, et de
méthode.
Pour la première fois, les élèves concernés sont plus nombreux dans le second degré que dans le premier degré, traduisant ainsi la continuité des apprentissages
désormais permise par l’École inclusive.
Beaucoup reste à faire cependant : une attention toute particulière sera portée, en cette rentrée et tout au long de l’année, à la relation avec les familles. La prise
de contact en amont de la rentrée, afin de préparer au mieux celle-ci, la rencontre avec l’équipe pédagogique et l’accompagnant, mais aussi la facilitation des
démarches, notamment pour les aménagements de scolarité et d’examen, doivent être systématiques.
De même, la situation des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) ne peut rester en l’état : la poursuite de leur revalorisation, mais aussi la
possibilité effective pour celles et ceux qui le souhaitent de travailler à temps complet, sur temps scolaire ou périscolaire, seront au coeur des travaux de l’année à
venir.
Le succès de l’École inclusive reposera sur notre capacité collective, communauté éducative en premier lieu, mais aussi collectivités territoriales, administrations
du secteur social et médico-social, professionnels de santé, à continuer de faire en sorte que tous les élèves qui doivent être accueillis le soient, mais aussi que leurs
conditions d’accueil, d’accompagnement, notamment pédagogique, et d’apprentissage permettent en toute circonstance leur épanouissement et leur plein accomplissement.
La circulaire : https://www.education.gouv.fr/bo/22/Hebdo26/MENE2219299C.htm