Privés depuis le mois de juin de l'accès à la prime d'activité, en vertu de la loi de finances 2018, les travailleurs pensionnaires d'invalidité recouvrent finalement ce droit. Mais jusqu'à quand ?
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Privés depuis le mois de juin de l'accès à la prime d'activité, en vertu de la loi de finances 2018, les travailleurs pensionnaires d'invalidité recouvrent finalement ce droit. Mais jusqu'à quand ?
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Publics concernés : accompagnants des élèves en situation de handicap et assistants d'éducation.
Objet : élargissement du vivier des accompagnants des élèves en situation de handicap.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret élargit le vivier de recrutement des accompagnants d'élève en situation de handicap en assouplissant les conditions de recrutement. Il fixe par ailleurs à 60 heures la durée minimale de formation d'adaptation à l'emploi.
Référence : le décret et le texte qu'il modifie, dans sa rédaction issue de cette modification, peuvent être consultés, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Vu le code de l'éducation, notamment son article L. 917-1 ;
Vu le décret n° 2014-724 du 27 juin 2014 relatif aux conditions de recrutement et d'emploi des accompagnants des élèves en situation de handicap ;
Vu l'avis du comité technique paritaire ministériel de l'éducation nationale en date du 16 mai 2018,
Décrète :
L'article 2 du décret 27 juin 2014 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 2.-Les accompagnants des élèves en situation de handicap sont recrutés parmi :
« 1° les candidats titulaires d'un diplôme professionnel dans le domaine de l'aide à la personne ;
« 2° les candidats justifiant d'une expérience professionnelle d'au moins neuf mois dans les domaines de l'accompagnement des personnes en situation de handicap, des élèves en situation de handicap ou des étudiants en situation de handicap accomplis, notamment dans le cadre d'un contrat conclu sur le fondement de l'article L. 5134-19-1 du code du travail susvisé ;
« 3° les candidats justifiant d'un titre ou diplôme classé au moins au niveau IV, ou d'une qualification reconnue au moins équivalente à l'un de ces titres ou diplôme. »
A l'article 8 du même décret, après les mots : « d'adaptation à l'emploi » sont insérés les mots : « d'une durée d'au moins soixante heures ».
La ministre des solidarités et de la santé, le ministre de l'éducation nationale, le ministre de l'action et des comptes publics et la secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 juillet 2018.
Edouard Philippe
Par le Premier ministre :
Le ministre de l'éducation nationale,
Jean-Michel Blanquer
La ministre des solidarités et de la santé,
Agnès Buzyn
Le ministre de l'action et des comptes publics,
Gérald Darmanin
La secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées,
Sophie Cluzel
Du changement à la rentrée pour les élèves en situation de handicap. Ces jeunes bénéficieront de 10.900 accompagnants supplémentaires, selon le ministre de l’Education nationale, qui a fait cette annonce ce mercredi. Il s’agira d’emplois « robustes », et non d’emplois aidés.
Dans le détail, on comptera à la rentrée environ 42.900 postes d’accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), soit une hausse d’environ un tiers. Selon Jean-Michel Blanquer, cette augmentation fera plus que compenser la baisse du nombre d’emplois aidés dans ce secteur - qui passeront de 50.000 à environ 30.000.
En prenant en compte le fait que les AESH travaillent 35 heures par semaine et les emplois aidés seulement 20 heures, ce sont au total « 3.000 équivalents temps plein supplémentaires » qui pourront accompagner au quotidien les élèves handicapés dans leur scolarité, a détaillé l’entourage du ministre.
« Pour la première fois nous avons plus d’AESH, d’emplois robustes, que d’emplois aidés », s’est félicité Jean-Michel Blanquer, qui s’exprimait devant la presse au côté de la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel.
« Nous augmentons le nombre d’heures consacrées aux enfants. Les AESH font plus d’heures, ils sont plus formés, ils sont recrutés avec plus d’anticipation », a dit le ministre de l’Education. « Un des phénomènes auxquels nous voulons mettre fin, ce sont les accompagnants qui abandonnent en cours d’année, ce qui crée de la détresse pour l’élève et sa famille », a-t-il ajouté.
Interrogée sur le risque que certaines familles restent malgré tout sans solution à la rentrée, Sophie Cluzel a reconnu que « bien sûr, nous aurons toujours des petits problèmes d’ajustement, c’est une grosse machine ».
Pour parvenir à une école « pleinement inclusive » d’ici la fin du quinquennat, les deux ministres ont par ailleurs mis en avant leurs efforts pour mieux former les enseignants, et pour améliorer la coopération entre l’école d’une part et les acteurs du monde médico-social d’autre part.
« L’accompagnement n’est pas la seule réponse satisfaisante pour le parcours de scolarisation », a souligné Sophie Cluzel. Interrogé par l’AFP, le président de l’Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH), Jean-Louis Garcia, a fait part de ses « doutes » face à cette annonce gouvernementale. « Entre le dire et le faire, il y a malheureusement très souvent un écart considérable. Nous sommes habitués aux rideaux de fumée », a-t-il conclu. Selon le gouvernement, le nombre d’élèves handicapés scolarisés a plus que triplé en une décennie, passant de 100.000 en 2006 à 320.000 en 2017.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, Françoise Nyssen, ministre de la Culture, et Laura Flessel, ministre des Sports, ont présenté le Plan mercredi, le mercredi 20 juin 2018. Ce plan met en place un cadre de confiance pour les communes et les parents afin d’offrir au plus grand nombre d’enfants un accueil de loisirs éducatifs de grande qualité le mercredi. L’État accompagne les collectivités pour bâtir des projets éducatifs territoriaux ambitieux et pour faire du mercredi un temps de réussite et d’épanouissement pour l’enfant en cohérence avec les enseignements scolaires.
Le label Plan mercredi ouvre ainsi une nouvelle étape dans l’offre périscolaire en garantissant aux familles la qualité éducative des activités proposées et le savoir-faire des personnels.
Le soutien renforcé des pouvoirs publics aux collectivités va contribuer à cette dynamique et leur permettre d’offrir davantage d’activités, notamment en milieu rural.
Le Plan mercredi fédère tous les acteurs. Associations et établissements culturels (bibliothèques, musées, conservatoires, etc.), associations sportives, fédérations d’éducation populaire, sites naturels (parcs, jardins, fermes pédagogiques) vont joindre leurs énergies pour proposer aux enfants une offre périscolaire riche et diversifiée. Sport, culture, nature, activités manuelles et numériques contribueront à leur épanouissement.
Avec le Plan mercredi, nous repensons les temps de l’enfant dans leur globalité, en articulant mieux les temps scolaires, périscolaires et extrascolaires.
C’est la condition de leur bien-être et donc de leur réussite.
Pour que tous les enfants puissent bénéficier le mercredi d’activités propices à leur épanouissement et à leur réussite, il est indispensable de penser ce temps éducatif en articulation avec les enseignements.
Le Plan mercredi est le cadre de confiance pour encourager et consolider les projets portés par les collectivités, et améliorer encore la qualité des activités proposées aux enfants le mercredi.
À la rentrée 2018, le Plan mercredi va soutenir le développement d’accueils de loisirs de qualité.
Conçues dans une logique à la fois de loisirs, de découverte et de pratiques, les activités du mercredi peuvent être culturelles, artistiques, manuelles, environnementales, numériques, civiques et sportives.
Le Plan mercredi procède d’un effort conjoint de l’État, des organismes sociaux et du secteur associatif pour accompagner les collectivités volontaires.
La commune ou l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) assure la mise en place et la bonne coordination du Plan mercredi.
Cette collectivité locale est accompagnée par les services déconcentrés de l’État pour élaborer son projet éducatif territorial labellisé Plan mercredi, établi sur la base d’une charte de qualité.
La commune s’appuie aussi sur le réseau associatif local et les ressources du territoire.
La collectivité :
Les collectivités territoriales s’appuient sur l’expertise des services déconcentrés de l’État dans l’élaboration des Plans mercredi :
Dans les communes qui comprennent un ou plusieurs quartiers prioritaires de la politique de la ville, le Plan mercredi peut constituer un axe structurant du volet éducatif des contrats de ville.
Le Plan mercredi peut prendre en compte les dispositifs de contractualisation existant dans le domaine culturel (contrat local d’éducation artistique (Clea), projet territorial d’éducation artistique (PTEA), contrat territoire lecture (CTL) et les parcours de découverte multi-activités.
Cet accompagnement est complété par le travail de partenariat notamment avec :
Un Plan mercredi est formalisé par la signature conjointe d’une convention entre :
Les autres partenaires engagés dans le Plan mercredi, en particulier d’autres collectivités territoriales et des associations, peuvent être signataires.
La possibilité d’intégrer les clubs sportifs, les associations et les acteurs culturels locaux à la mise en oeuvre du projet par la reconnaissance de la compétence de leur encadrement est renforcée.
Pour les collectivités signataires d’un Plan mercredi, le soutien de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) est doublé.
Dès le mois de juillet, le site planmercredi.education.gouv.fr vient en appui aux collectivités qui souhaitent mettre en place
un Plan mercredi avec des informations pratiques, des conseils méthodologiques et des ressources pédagogiques.
Le projet du gouvernement s’articule autour de deux axes :
Les intervenants extérieurs ponctuels (entraîneur de club sportif, professeur du conservatoire, etc.) pourraient désormais être pris en compte dans le calcul du taux d’encadrement des accueils de loisirs périscolaires. Cela permettrait une plus grande ouverture des accueils de loisirs sur leur environnement culturel et sportif, et donc, de proposer aux enfants des activités plus riches le mercredi.
La Cnaf finance les dépenses liées à l’accueil des enfants hors temps scolaire.
La prestation de service ordinaire perçue par les collectivités qui organiseront des activités dans le cadre d’un Plan mercredi sera doublée (1 € par heure et par enfant au lieu de 0,54 € par heure actuellement).
L’État intègre le Plan mercredi aux conventions pluriannuelles d’objectifs qui le lient aux fédérations d’éducation populaire et aux associations partenaires de l’École.
Les collectivités qui décident de maintenir une organisation scolaire comprenant cinq matinées conservent le bénéfice du fonds de soutien existant, y compris la majoration si elles y ont droit.
Accessible dès la mi-juillet, le site planmercredi.education.gouv.fr sera dédié aux collectivités souhaitant s’engager dans la mise en oeuvre d’un Plan mercredi.
Celles-ci y trouveront :
Dans le cadre du Plan mercredi, les accueils de loisirs du mercredi intégrés dans un projet éducatif territorial doivent être déclarés comme accueils collectifs de mineurs à la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCS/PP) du département où ils sont organisés. Leur projet doit répondre aux critères suivants :
La complémentarité et la cohérence éducatives des différents temps de l’enfant
L’accueil de tous les publics (enfants et leurs familles)
Mise en valeur de la richesse des territoires
Le développement d’activités éducatives de qualité
La déclaration de l’accueil de loisirs périscolaire à la DDCS/PP du département où il se déroule, implique une vérification systématique de l’honorabilité de tous les intervenants ainsi qu’un contrôle régulier de l’accueil par les agents de l’État.
Le projet éducatif territorial, dans lequel est intégré le projet pédagogique de l’accueil du mercredi, est formalisé par la signature conjointe d’une convention entre le maire ou le président de l’établissement public de coopération intercommunal (EPCI), le préfet de département et le directeur académique des services de l’éducation nationale (Dasen). Ce cadre contractuel permet l’évaluation initiale des critères qualitatifs nécessaires à la validation du projet. Le suivi du projet éducatif territorial par les services de l’État et les Caf constitue une garantie de la bonne application de ces critères. Le projet éducatif territorial pourra être dénoncé si la collectivité signataire n’honore pas les engagements pris sur la base des critères listés ci-dessus.
Au moment de l’examen des projets éducatifs territoriaux, les services de l’État et les Caf tiendront compte de l’antériorité de la collectivité en matière d’organisation d’accueils de loisirs et de politiques éducatives locales, de ses ressources humaines et financières et de ses particularités sociogéographiques (degrés d’isolement et d’enclavement notamment) pour adapter le niveau d’exigence à la situation locale. Dans une logique d’accompagnement vers une démarche qualité, la satisfaction aux critères mentionnés ci-dessus pourra être appréciée de manière graduelle et progressive sur le modèle : "atteint/partiellement atteint/non atteint". Cette lecture permettra de définir des objectifs avec les collectivités en fonction des possibles améliorations à apporter au moment de la validation du projet. Il ne s’agit pas nécessairement, pour les porteurs de projets, de répondre d’emblée et pleinement à tous les critères mais de tendre vers leur satisfaction globale à court ou moyen terme.
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