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Actualités 2018


Publics concernés : accompagnants des élèves en situation de handicap et assistants d'éducation.
Objet : élargissement du vivier des accompagnants des élèves en situation de handicap.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret élargit le vivier de recrutement des accompagnants d'élève en situation de handicap en assouplissant les conditions de recrutement. Il fixe par ailleurs à 60 heures la durée minimale de formation d'adaptation à l'emploi.
Référence : le décret et le texte qu'il modifie, dans sa rédaction issue de cette modification, peuvent être consultés, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).


Le Premier ministre,
Vu le code de l'éducation, notamment son article L. 917-1 ;
Vu le décret n° 2014-724 du 27 juin 2014 relatif aux conditions de recrutement et d'emploi des accompagnants des élèves en situation de handicap ;
Vu l'avis du comité technique paritaire ministériel de l'éducation nationale en date du 16 mai 2018,
Décrète :


L'article 2 du décret 27 juin 2014 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :


« Art. 2.-Les accompagnants des élèves en situation de handicap sont recrutés parmi :
« 1° les candidats titulaires d'un diplôme professionnel dans le domaine de l'aide à la personne ;
« 2° les candidats justifiant d'une expérience professionnelle d'au moins neuf mois dans les domaines de l'accompagnement des personnes en situation de handicap, des élèves en situation de handicap ou des étudiants en situation de handicap accomplis, notamment dans le cadre d'un contrat conclu sur le fondement de l'article L. 5134-19-1 du code du travail susvisé ;
« 3° les candidats justifiant d'un titre ou diplôme classé au moins au niveau IV, ou d'une qualification reconnue au moins équivalente à l'un de ces titres ou diplôme. »


A l'article 8 du même décret, après les mots : « d'adaptation à l'emploi » sont insérés les mots : « d'une durée d'au moins soixante heures ».


La ministre des solidarités et de la santé, le ministre de l'éducation nationale, le ministre de l'action et des comptes publics et la secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait le 27 juillet 2018.


Edouard Philippe

Par le Premier ministre :


Le ministre de l'éducation nationale,

Jean-Michel Blanquer


La ministre des solidarités et de la santé,

Agnès Buzyn


Le ministre de l'action et des comptes publics,

Gérald Darmanin


La secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées,

Sophie Cluzel


 

 



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Alors que plus de 80% des communes devraient revenir à la semaine scolaire de quatre jours, et pour beaucoup d'entre elles proposer un accueil de loisirs toute la journée du mercredi, un décret fixe les nouveaux taux d'encadrement des enfants. Ils diffèrent selon l'âge des enfants, la durée de l'accueil et la signature ou non d'un projet éducatif territorial (PEDT). Dans le même temps, le ministère lance un site internet devant aider les collectivités à mettre en place cette nouvelle "offre périscolaire".
L'accueil de loisirs organisé le mercredi sans école devient un accueil de loisirs périscolaire dont les taux d'encadrement sont fixés compte tenu de l'âge des enfants, de la durée de l'accueil de loisirs et de la conclusion d'un projet éducatif territorial (PEDT) permettant l'organisation d'activités. Un décret daté du 23 juillet 2018, paru au JO du 25, en fixe les règles qui s'appliqueront dès la rentrée scolaire prochaine. 
Pour l'encadrement des enfants en accueils de loisirs périscolaires, l'effectif minimum des personnes exerçant des fonctions d'animation est modifié. Pour les enfants âgés de moins de 6 ans, c'est-à-dire en école maternelle, la collectivité doit prévoir 1 animateur pour 8 enfants lorsque la durée de l'accueil de loisirs excède cinq heures consécutives, par exemple toute la journée du mercredi, et 1 animateur pour 10 enfants lorsque la durée de l'accueil de loisirs n'excède pas cinq heures consécutives, par exemple un après-midi lorsqu'il y a eu école le matin. Auparavant, la règle était d'1 animateur pour 10 mineurs, quelle que soit la durée de l'accueil. 
Pour les enfants âgés de 6 ans ou plus, c'est-à-dire en école élémentaire, la collectivité doit prévoir 1 animateur pour 12 enfants pour un accueil de loisirs de plus de cinq heures consécutives et un animateur pour 14 enfants pour un accueil de loisirs de moins de cinq heures consécutives. Auparavant, la règle était d'1 animateur pour 14 mineurs, quelle que soit la durée de l'accueil. 
Comme précédemment, l'effectif minimum peut être réduit pour les activités organisées dans le cadre d'un projet éducatif territorial (PEDT) dès lors que la convention a été signée. Pour les enfants de maternelle, il faudra au minimum 1 animateur pour 10 enfants pour un accueil de loisirs de plus de cinq heures consécutives et 1 animateur pour 14 enfants quand l'accueil de loisirs dure moins de cinq heures consécutives. En école élémentaire, c'est respectivement 1 animateur pour 14 enfants et 1 animateur pour 18 enfants.
Le décret précise qu'en cas de déplacement des enfants entre l'école et le local où se déroule l'activité de loisirs, le taux d'encadrement applicable durant le temps du trajet est celui correspondant à l'accueil de moins de cinq heures consécutives.
Ce cadre juridique rénové constitue un changement important pour les collectivités. Le jour même de la parution du décret, le ministère a d'ailleurs lancé son site internet planmercredi.education.gouv.fr, que certains acteurs locaux attendaient depuis plusieurs semaines, spécialement conçu pour "accompagner au mieux la mise en place de leur plan Mercredi". Les collectivités y trouveront des éléments juridiques, donc, mais aussi des informations pratiques sur les modalités de mise en place d’un plan Mercredi, un récapitulatif des aides financières, les coordonnées des partenaires nationaux et locaux, ainsi qu'une série de fiches pédagogiques conçues en partenariat avec les associations d’éducation populaire.
"Le plan Mercredi marque une nouvelle étape de l’engagement de l’État, des organismes sociaux et du secteur associatif pour accompagner les collectivités dans le développement d’une offre périscolaire riche et diversifiée. Il crée un cadre de confiance pour les familles, les collectivités et leurs partenaires leur permettant de proposer, aux enfants de la maternelle au CM2, des activités du mercredi, de grande qualité", a tenu à souligner le ministère en annonçant le lancement de ce site. Pour le ministre Jean-Michel Blanquer, l'un des grands enjeux reste bien de "mieux articuler les temps scolaires, périscolaires et extrascolaires".
 

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960x614 salle classe paris image illustrationDu changement à la rentrée pour les élèves en situation de handicap. Ces jeunes bénéficieront de 10.900 accompagnants supplémentaires, selon le ministre de l’Education nationale, qui a fait cette annonce ce mercredi. Il s’agira d’emplois « robustes », et non d’emplois aidés.

Dans le détail, on comptera à la rentrée environ 42.900 postes d’accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), soit une hausse d’environ un tiers. Selon Jean-Michel Blanquer, cette augmentation fera plus que compenser la baisse du nombre d’emplois aidés dans ce secteur - qui passeront de 50.000 à environ 30.000.

3.000 équivalents temps plein supplémentaires

En prenant en compte le fait que les AESH travaillent 35 heures par semaine et les emplois aidés seulement 20 heures, ce sont au total « 3.000 équivalents temps plein supplémentaires » qui pourront accompagner au quotidien les élèves handicapés dans leur scolarité, a détaillé l’entourage du ministre.

« Pour la première fois nous avons plus d’AESH, d’emplois robustes, que d’emplois aidés », s’est félicité Jean-Michel Blanquer, qui s’exprimait devant la presse au côté de la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel.

« Nous augmentons le nombre d’heures consacrées aux enfants. Les AESH font plus d’heures, ils sont plus formés, ils sont recrutés avec plus d’anticipation », a dit le ministre de l’Education. « Un des phénomènes auxquels nous voulons mettre fin, ce sont les accompagnants qui abandonnent en cours d’année, ce qui crée de la détresse pour l’élève et sa famille », a-t-il ajouté.

« Rideaux de fumée »

Interrogée sur le risque que certaines familles restent malgré tout sans solution à la rentrée, Sophie Cluzel a reconnu que « bien sûr, nous aurons toujours des petits problèmes d’ajustement, c’est une grosse machine ».

Pour parvenir à une école « pleinement inclusive » d’ici la fin du quinquennat, les deux ministres ont par ailleurs mis en avant leurs efforts pour mieux former les enseignants, et pour améliorer la coopération entre l’école d’une part et les acteurs du monde médico-social d’autre part.

« L’accompagnement n’est pas la seule réponse satisfaisante pour le parcours de scolarisation », a souligné Sophie Cluzel. Interrogé par l’AFP, le président de l’Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH), Jean-Louis Garcia, a fait part de ses « doutes » face à cette annonce gouvernementale. « Entre le dire et le faire, il y a malheureusement très souvent un écart considérable. Nous sommes habitués aux rideaux de fumée », a-t-il conclu. Selon le gouvernement, le nombre d’élèves handicapés scolarisés a plus que triplé en une décennie, passant de 100.000 en 2006 à 320.000 en 2017.

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Information - Jean-Michel Blanquer
Pour la jeunesse et l'engagement - 20/06/2018
 
 

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, Françoise Nyssen, ministre de la Culture, et Laura Flessel, ministre des Sports, ont présenté le Plan mercredi, le mercredi 20 juin 2018. Ce plan met en place un cadre de confiance pour les communes et les parents afin d’offrir au plus grand nombre d’enfants un accueil de loisirs éducatifs de grande qualité le mercredi. L’État accompagne les collectivités pour bâtir des projets éducatifs territoriaux ambitieux et pour faire du mercredi un temps de réussite et d’épanouissement pour l’enfant en cohérence avec les enseignements scolaires.

 

L'édito du ministre

Le Plan mercredi crée un cadre de confiance pour les familles, les collectivités et leurs partenaires. Il leur permet de proposer, à compter de la rentrée 2018, des activités de grande qualité le mercredi.

Le label Plan mercredi ouvre ainsi une nouvelle étape dans l’offre périscolaire en garantissant aux familles la qualité éducative des activités proposées et le savoir-faire des personnels.
Le soutien renforcé des pouvoirs publics aux collectivités va contribuer à cette dynamique et leur permettre d’offrir davantage d’activités, notamment en milieu rural.
Le Plan mercredi fédère tous les acteurs. Associations et établissements culturels (bibliothèques, musées, conservatoires, etc.), associations sportives, fédérations d’éducation populaire, sites naturels (parcs, jardins, fermes pédagogiques) vont joindre leurs énergies pour proposer aux enfants une offre périscolaire riche et diversifiée. Sport, culture, nature, activités manuelles et numériques contribueront à leur épanouissement.
Avec le Plan mercredi, nous repensons les temps de l’enfant dans leur globalité, en articulant mieux les temps scolaires, périscolaires et extrascolaires.
C’est la condition de leur bien-être et donc de leur réussite.

Jean-Michel Blanquer
Ministre de l’Éducation nationale

[Infographie] L'essentiel

Introduction

Une meilleure cohérence entre temps scolaire et temps périscolaire

Pour que tous les enfants puissent bénéficier le mercredi d’activités propices à leur épanouissement et à leur réussite, il est indispensable de penser ce temps éducatif en articulation avec les enseignements.

Le Plan mercredi est le cadre de confiance pour encourager et consolider les projets portés par les collectivités, et améliorer encore la qualité des activités proposées aux enfants le mercredi.

À la rentrée 2018, le Plan mercredi va soutenir le développement d’accueils de loisirs de qualité.

Conçues dans une logique à la fois de loisirs, de découverte et de pratiques, les activités du mercredi peuvent être culturelles, artistiques, manuelles, environnementales, numériques, civiques et sportives.

Une nouvelle génération de projets éducatifs territoriaux

  • Le Plan mercredi est le cadre idéal d’un partenariat renouvelé entre les collectivités territoriales et les services de l’État pour répondre à des besoins éducatifs identifiés sur le territoire.
  • La mise en oeuvre du Plan mercredi relève des initiatives locales que l’État accompagne.
  • Une collectivité qui choisit de s’engager dans la dynamique du Plan mercredi sera accompagnée dans l’organisation des activités périscolaires diversifiées de grande qualité.
  • Le cadre juridique, sécurisé, relève du Code de l’action sociale et des familles, notamment avec le contrôle de l’honorabilité des intervenants.
  • Une charte qualité Plan mercredi organise l’accueil du mercredi autour de quatre axes :
    - veiller à la complémentarité éducative des temps périscolaires du mercredi avec les temps familiaux et scolaires ;
    - assurer l’inclusion et l’accessibilité de tous les enfants souhaitant participer à l’accueil de loisirs, en particulier des enfants en situation de handicap ;
    - inscrire les activités périscolaires sur le territoire et en relation avec ses acteurs ;
    - proposer des activités riches et variées en y associant des sorties éducatives et en visant une réalisation finale (oeuvre, spectacle, exposition, tournoi, etc.).

Le Plan mercredi procède d’un effort conjoint de l’État, des organismes sociaux et du secteur associatif pour accompagner les collectivités volontaires.

[Infographie] Ce qui va changer

Les acteurs

L'essentiel

La commune ou l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) assure la mise en place et la bonne coordination du Plan mercredi.

Cette collectivité locale est accompagnée par les services déconcentrés de l’État pour élaborer son projet éducatif territorial labellisé Plan mercredi, établi sur la base d’une charte de qualité.

La commune s’appuie aussi sur le réseau associatif local et les ressources du territoire.

 

La collectivité territoriale au cœur du projet

La collectivité :

  • définit une nouvelle génération de projet éducatif territorial, en complémentarité avec le temps scolaire ;
  • propose des activités de grande qualité, pleinement inscrites dans son territoire ;
  • assure la bonne coordination du projet d’accueil du mercredi ;
  • veille, dans la mesure du possible, à la stabilité de l’équipe d’animation le mercredi et sur l’ensemble des temps de loisirs périscolaires.

Les partenaires de la collectivité

Les acteurs institutionnels

Les collectivités territoriales s’appuient sur l’expertise des services déconcentrés de l’État dans l’élaboration des Plans mercredi :

  • direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) ;
  • direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) ;
  • direction régionale des affaires culturelles.

Dans les communes qui comprennent un ou plusieurs quartiers prioritaires de la politique de la ville, le Plan mercredi peut constituer un axe structurant du volet éducatif des contrats de ville.

Le Plan mercredi peut prendre en compte les dispositifs de contractualisation existant dans le domaine culturel (contrat local d’éducation artistique (Clea), projet territorial d’éducation artistique (PTEA), contrat territoire lecture (CTL) et les parcours de découverte multi-activités.

Les acteurs associatifs et les opérateurs

Cet accompagnement est complété par le travail de partenariat notamment avec :

  • les acteurs culturels (grands opérateurs, écoles de musique, musées, bibliothèques, théâtres, associations, etc.) ;
  • les principales fédérations d’éducation populaire ;
  • les associations sportives ;
  • les sites naturels (parcs, jardins, fermes pédagogiques).

Signature et labellisation

Un Plan mercredi est formalisé par la signature conjointe d’une convention entre :

  • le maire ou le président de l’EPCI ;
  • le préfet de département ;
  • le directeur académique des services de l’éducation nationale ;
  • le directeur de la Caf et, le cas échéant, le directeur de la MSA.

Les autres partenaires engagés dans le Plan mercredi, en particulier d’autres collectivités territoriales et des associations, peuvent être signataires.

Des leviers réglementaires, financiers et pédagogiques

L'essentiel

La possibilité d’intégrer les clubs sportifs, les associations et les acteurs culturels locaux à la mise en oeuvre du projet par la reconnaissance de la compétence de leur encadrement est renforcée.

Pour les collectivités signataires d’un Plan mercredi, le soutien de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) est doublé.

Dès le mois de juillet, le site planmercredi.education.gouv.fr vient en appui aux collectivités qui souhaitent mettre en place
un Plan mercredi avec des informations pratiques, des conseils méthodologiques et des ressources pédagogiques.

 
 

Un environnement réglementaire adapté

Le projet du gouvernement s’articule autour de deux axes :

  • un environnement réglementaire facilitateur avec un périmètre des accueils de loisirs périscolaires et extrascolaires clarifié ;
  • un taux d’encadrement adapté pour les accueils périscolaires.

Les intervenants extérieurs ponctuels (entraîneur de club sportif, professeur du conservatoire, etc.) pourraient désormais être pris en compte dans le calcul du taux d’encadrement des accueils de loisirs périscolaires. Cela permettrait une plus grande ouverture des accueils de loisirs sur leur environnement culturel et sportif, et donc, de proposer aux enfants des activités plus riches le mercredi.

Un soutien accru aux collectivités

La Cnaf finance les dépenses liées à l’accueil des enfants hors temps scolaire.
La prestation de service ordinaire perçue par les collectivités qui organiseront des activités dans le cadre d’un Plan mercredi sera doublée (1 € par heure et par enfant au lieu de 0,54 € par heure actuellement).

L’État intègre le Plan mercredi aux conventions pluriannuelles d’objectifs qui le lient aux fédérations d’éducation populaire et aux associations partenaires de l’École.

Maintien du fonds de soutien pour les collectivités à quatre jours et demi

Les collectivités qui décident de maintenir une organisation scolaire comprenant cinq matinées conservent le bénéfice du fonds de soutien existant, y compris la majoration si elles y ont droit.

Un site pour accompagner la mise en œuvre du Plan mercredi

Accessible dès la mi-juillet, le site planmercredi.education.gouv.fr sera dédié aux collectivités souhaitant s’engager dans la mise en oeuvre d’un Plan mercredi.

Celles-ci y trouveront :

  • un rappel du cadre juridique ;
  • un récapitulatif des aides financières ;
  • des informations pratiques sur la mise en place d’un Plan mercredi ;
  • près de 100 fiches pédagogiques conçues en partenariat avec les associations d’éducation populaire ;
  • les coordonnées des partenaires nationaux et locaux du Plan mercredi.

Plan mercredi : la charte de qualité

Dans le cadre du Plan mercredi, les accueils de loisirs du mercredi intégrés dans un projet éducatif territorial doivent être déclarés comme accueils collectifs de mineurs à la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCS/PP) du département où ils sont organisés. Leur projet doit répondre aux critères suivants :

Définition et place des projets éducatifs et pédagogiques périscolaires mis en oeuvre les mercredis

  • Le projet de l’accueil périscolaire du mercredi est intégré dans le projet éducatif territorial et figure en annexe de ce dernier. L’élaboration d’un seul projet pour l’ensemble des accueils périscolaires, incluant tous les jours ouvrés de la semaine, est préférable.
  • Le projet tient compte de la place du mercredi comme un temps de relâche dans la semaine : la spécificité du mercredi est bien présente dans le projet qui veille aux rythmes de vie des enfants, à leurs envies et à leur fatigue.
  • La collectivité assure la bonne coordination du projet de l’accueil du mercredi avec le projet éducatif territorial et veille, dans la mesure du possible, à la stabilité et la permanence de l’équipe le mercredi ainsi que sur l’ensemble des temps de loisirs périscolaires.

Dans les projets périscolaires mis en oeuvre les mercredis seront recherchés :

La complémentarité et la cohérence éducatives des différents temps de l’enfant

  • Mise en cohérence du (ou des) projet(s) d’école et du projet pédagogique de l’accueil de loisirs.
  • Déclinaison des parcours éducatifs sur les temps scolaires et périscolaires.
  • Collaboration équipe enseignante/équipe d’animation (notamment lien inter-directions), présentation du projet pédagogique périscolaire de l’année au conseil d’école, présentation du projet d’école à l’équipe d’animation.
  • Mutualisation des locaux, du matériel pédagogique grâce à une charte d’utilisation et d’occupation.
  • Intégration de l’équipe d’animation aux différentes instances de pilotage du projet éducatif territorial (comité, commission, etc.).

L’accueil de tous les publics (enfants et leurs familles)

  • Inclusion des enfants en situation de handicap (assurer la continuité de l’encadrement des enfants en situation de handicap par les AESH, apporter les aménagements nécessaires, concevoir des activités accessibles).
  • Développement de la mixité sociale.
  • Gratuité ou tarification progressive.
  • Mise en place d’une politique d’information des familles, notamment sur le site Internet de la collectivité (fonctionnement de l’accueil, tarification, règlement intérieur, programme d’activités et des sorties).

Mise en valeur de la richesse des territoires

  • Découverte du territoire, des institutions, de l’environnement naturel, du patrimoine historique et culturel, notamment par l’organisation de sorties.
  • Construction de partenariats avec les établissements culturels (bibliothèques, musées, conservatoires, etc.), les associations d’éducation populaire, sportives et culturelles, les sites naturels (parcs, jardins et fermes pédagogiques).
  • Implication des habitants dans les projets pédagogiques (intervention ponctuelle des parents, des bénévoles, des agents territoriaux, etc.).
  • Rôle pivot de l’accueil dans l’organisation des loisirs des enfants : il établit des liens avec d’autres structures socioculturelles et sportives.

Le développement d’activités éducatives de qualité

  • Les activités sont conçues dans une logique de loisirs et de découverte et relèvent de thématiques diversifiées (culturelles, artistiques, manuelles, environnementales, numériques, citoyennes et sportives). Elles reposent sur une approche ludique, récréative et créatrice, et sont ponctuées de sorties.
  • Les activités sont au service du projet et s’inscrivent dans la durée en harmonie avec les autres temps de la journée de l’enfant (accueil, repas, vie collective, temps libres, transitions, etc.). Elles sont élaborées en relation avec le socle commun de la culture, des compétences et des connaissances.
  • La participation aux activités est fondée sur le principe de libre choix de l’enfant, selon ses aspirations, ses attentes et ses besoins, exprimés par sa famille.
  • Les activités sont le plus souvent organisées en cycle, dans une logique de parcours, de manière à respecter une certaine progressivité pédagogique, et aboutissent régulièrement à une réalisation finale selon la nature de l’activité (spectacle, objet, jeu, livre, tournoi, œuvre artistique, etc.).

La déclaration de l’accueil de loisirs périscolaire à la DDCS/PP du département où il se déroule, implique une vérification systématique de l’honorabilité de tous les intervenants ainsi qu’un contrôle régulier de l’accueil par les agents de l’État.

Le projet éducatif territorial, dans lequel est intégré le projet pédagogique de l’accueil du mercredi, est formalisé par la signature conjointe d’une convention entre le maire ou le président de l’établissement public de coopération intercommunal (EPCI), le préfet de département et le directeur académique des services de l’éducation nationale (Dasen). Ce cadre contractuel permet l’évaluation initiale des critères qualitatifs nécessaires à la validation du projet. Le suivi du projet éducatif territorial par les services de l’État et les Caf constitue une garantie de la bonne application de ces critères. Le projet éducatif territorial pourra être dénoncé si la collectivité signataire n’honore pas les engagements pris sur la base des critères listés ci-dessus.

Au moment de l’examen des projets éducatifs territoriaux, les services de l’État et les Caf tiendront compte de l’antériorité de la collectivité en matière d’organisation d’accueils de loisirs et de politiques éducatives locales, de ses ressources humaines et financières et de ses particularités sociogéographiques (degrés d’isolement et d’enclavement notamment) pour adapter le niveau d’exigence à la situation locale. Dans une logique d’accompagnement vers une démarche qualité, la satisfaction aux critères mentionnés ci-dessus pourra être appréciée de manière graduelle et progressive sur le modèle : "atteint/partiellement atteint/non atteint". Cette lecture permettra de définir des objectifs avec les collectivités en fonction des possibles améliorations à apporter au moment de la validation du projet. Il ne s’agit pas nécessairement, pour les porteurs de projets, de répondre d’emblée et pleinement à tous les critères mais de tendre vers leur satisfaction globale à court ou moyen terme.

Plan mercredi : le dossier complet

Plan mercredi : une ambition éducative pour tous les enfants
Couverture du dossier Plan mercredi
  • Infographie : l'essentiel
  • Introduction
  • Infographie : ce qui va changer
  • Les acteurs
  • Des leviers réglementaires, financiers et pédagogiques
  • Exemples de mise en œuvre
  • Charte de qualité

Télécharger le dossier de présentation du "Plan mercredi"

 

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